La coloc des pre-milf

La colocation est un concept ultra rare au Japon. C'est pourquoi trouver une colocation de Japs, et à Kyoto en plus, ça paraissait bordèliquement impossible d'après le Roi, mais j'y suis quand même parvenu après 4 mois de recherche sur le net et l'aide des Japs de mon école.

Pourtant tout n'était pas si rose quand je suis arrivé à Kyoto le lundi 2*, encore homeless.

Ayant pris la bonne décision de faire des économies alors que j'avais claqué de l'argent comme jamais en 2 semaines à Tokyo, l'idée me vint de prendre le bus et non pas le Shinkansen (le TGV des Japs) pour me rendre à Kyoto ; je me suis retrouvé du coup à côté d'un affreux gaijin (un étranger) qui puait une coulante digne d'un lendemain de murge et je n'ai pas fermé l'œil de la nuit. Une fois arrivé à Kyoto, j'étais avec mes valises, sans logement, et n'avais strictement rien à faire.  Je me suis dit qu'il serait bon d'appeler un mec jap que j'avais rencontré sur un site de coloc (il en existe qu'un seul de toute façon) et qui m'avait proposé son aide ; le mec accepte de venir m'aider. Je rencontre ce fanatique de bas de gamme qui me paye un Starbucks, et me dit finalement qu'il ne peut rien faire en employant la formule magique : "je te recontacte". Heureusement qu'une fille de mon école, que je n'avais jamais vu de ma vie, a accepté très gentiment de m'héberger dans sa chambre de 20m² le temps que je trouve quelque chose. Mes journées se résumaient alors à trouver les coins idéales de Kyoto pour capter internet afin d'envoyer des mails à des annonces, mais aussi à faire semblant de bosser du jap dans des cafés.

C'est au bout de 4 jours de clochardise que j'ai réussi a trouvé une coloc dans le nord de Kyoto. Coloc avec 4 filles, 3 japonaises et 1 américaine/allemande, toutes des pre-milf (entre 24 et 28 ans). Je me suis d'ailleurs empressé d'insulter de tous les noms tous ceux qui ne répondaient plus à mes annonces ou mes messages et me faisaient attendre au lieu de me donner une réponse négative.

Les pre-milf m'ont l'air bien sympa ; il y en a 3 pour le moment et la 4ème ne devrait pas tarder. La manager m'a bien précisé que si je commettais un ass to mouth a l'une d'elle elle me juterait dehors directement. La communication est correcte, mais je me rends vite compte que mon niveau de jap est encore faible dès qu'on creuse un peu un sujet. D'ailleurs l'américaine/allemande me détruit littéralement avec ses 4 ans passés au Japon.

La maison fait très traditionnelle jap. En ce qui concerne ma chambre, elle est à l’étage, doit faire dans les 20m², est climatisée et déjà en bordèle. La vue depuis les fenêtres est sugoi. Sinon j'ai une chaise pour m'asseoir dessus, un matelas pour dormir, et mon blouson qui me sert de couverture. Le parquet étant super clair, les poils en tout genre font très esthétiques.  Le quartier est plutôt sympa, desservi par le métro et par les sluts. Il y a magasins, konbini et Mcdo. Une façade de la maison est sponsorisée par Coca-Cola car la personne qui la possédait avant avait fait de l'entrée un resto.

 

Je suis quelqu'un de satisfait pour le moment.

 

Les Ninjas

Le Ninja (du japonais « milf ») était un guerrier espion de l’ère médiévale au Japon. Souvent habillé de noir et masqué, il avait l’habitude d’opérer tout en finesse et en discrétion.

  

Il n’est pas rare de croiser encore aujourd’hui des Ninjas un peu partout au Japon. Les Ninjas d’aujourd’hui se sont cependant modernisés : ils s’habillent comme il se doit de nos jours et ne cherchent même plus à être furtifs. Pire que ça, ils portent maintenant un masque tout blanc assez moche qui les rend même parfois ridicules.

 

    

Mais à quoi peut bien alors servir d’être Ninja si l’on n’a plus rien d’un guerrier espion ?

 

On pourrait penser que c’est pour se protéger de la pollution, mais ce n’est pas le cas.

La réponse est simple : pour ne pas contaminer les gens lorsqu’on est malade. Le respect ici est tel que les japs osent avoir l’air con pour ne pas partager leurs microbes avec des gens qu’ils ne recroiseront sans doute plus jamais de leur vie. Cela concerne aussi bien les ados, les jeunes, les pseudo-rebelles, les biatch et les tarlouzes, que les adultes ou les vieux. Et bien entendu, le port de ce genre de masque chirurgical ne surprend absolument personne. 

 

"Karupisu"

 

   

Le "Karupisu", ou Calpis, ou encore Boisson au sperme, est une boisson gazeuse (ou non) à base de lait, riche en calcium. Son nom provient de Calcium et Sarpis dont j'ignore le sens. Son goût, laiteux et à la fois un peu acide, fait penser à du yaourt vanille. Le Calpis existe en bouteille ou en canette. C'est ce genre de concentré chimique raffraichissant qui me fait jouïr durant mon séjour au pays de la hairy. 

  
 

 

Il existe par ailleurs plusieurs types de Calpis en plus de l'original. Le Calpis Premium est par exemple un Karupisu plus consistant, donc plus riche en cum.

 

  

On peut trouver aussi divers Calpis aux fruits, sous forme de sirop, ou encore du Calpis alcoolisé. 

 

 

   

Et pour finir un exemple de pub jap bien niais qui en fait la promo, pub assurée par des gens qu'on appelle "stars" ici. Notez les allusions à une certaine pratique qui fait fureur au Japon.

Cucu kawaii

     Le cosplay (qui vient de "costume" et de "playing") consiste à s'habiller comme des personnages de dessins animés dans le but de donner une signification à sa vie.

    En France, et dans bien d'autres pays, on aime à croire que cette sous-culture est ultra implantée au Japon, alors qu'elle ne concerne qu'une partie infime de la population qui aurait très bien pu se reconvertir dans la collection de boutons de manchette. Malgré tout cette pratique existe bien dans certains quartiers, notamment à Harajuku où il y a des rassemblements  de cosplayeurs tous les dimanches.

    Vendredi dernier, alors que je marchais en direction de Shibuya (quartier des gyaru de Tokyo), quelques mecs vers la quarantaine semblaient se faire dessus devant une personne avec une grosse tête. Apercevant une fille à chaussette (concept que je n'oublierai de développer dans un prochain article),  mon instinct de pervers me poussa à m'approcher pour mieux matter ; je vis alors une fille, comparable à une biatch, portant un grand masque sur la tête, en train de danser sur une musique de dessin animé provenant de son petit poste de radio placé derrière son absence de boule. Les personnes autour d'elle me demandèrent même de taper dans les mains et de "danser".

 

Yokohama Trip

Une ptite journée consacrée à Yokohama qui, paraît-il, est la 2ème ville du Japon pour une raison qui m'échappe, et qui pour moi est davantage un port qu'une ville au final. On en retiendra avec Mr La Baltraingue une grande austérité générale, beaucoup d'immeubles impressionnants et tout gris, ou encore des espaces souvent vides de monde. La ville donnait l'impression d'être en reconstruction tellement elle est submergée de travaux. La principale attraction de Yokohama semblait être son China Town ("c'est des chinoiiiis") qui nous intéressait absolument pas. Le port était plutôt impressionnant mais pas de la à en faire tout un cumshot. Il nous a été impossible de trouver aussi des resto japs basiques dans le coeur de la ville alors qu'on y a passé pourtant bien 1h30, les gens là-bas se nourissent de fleurs. Souvenir plutôt mitigé donc d'une ville grande et imposante mais avec un gros manque de vie.

 

 

 

Une ptite vidéo panoramique de Yokohama depuis une plate-forme bizarre en bois. 

 

 

 

 

 Et une autre d'une station de métro de Yokohama, jamais vu aussi propre.

 

Slutty Sluts

La Gyaru (Gyaruo pour les mecs) est une slut qui fait des UV pour avoir la même peau que le Roi Heenok, qui se maquille et s'habille telle une biatch, qui se teint les cheveux en blond la plupart du temps, et qui pense être une rebelle car elle mange dans la rue, traverse le feu au rouge, ou encore ose téléphoner dans le métro. Elle traîne souvent à Shibuya (quartier de Tokyo) et n'aime guère les étrangers auxquels elle semble essayer pourtant de ressembler.

Ici une race rare de Gyaru et Gyaruo qui ont décidé d'enfiler leurs uniformes de lycéens. Rare car ces gens bizarres s'habillent généralement comme des biatch (et tarlouzes pour les mecs).

 

Cliquez sur la photo pour l'agrandir et zoomer dessus.

Le beginning jeune gaillard

 (Pour avoir les infos sur une photo : cliquer sur la photo une fois celle-ci affichée)

 

 

Et bien sûr le traditionnel problème de Passeport de Mr Baltraingue à la Douane = 1h d'attente. Les Japonais ne peuvent apparemment toujours pas concevoir qu'un Malgache puisse venir de France. Il parait que la femme qui s'occupait de ça, à laquelle nous voulions infliger un coup dboule pour remettre en place ses dents, était partie chier.