30/12/2008
Ashita ga aru
En Décembre, il fait beau et le ciel est bleu, sauf que je ne sais pas ce que je vais faire dans un mois au pays de la hairy.
05:52 Publié dans Japon | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : kyoto, beau, ciel, bleu
14/12/2008
Pire que nazi
05:40 Publié dans Japon | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : nazi, allemand, temple, heenok
10/12/2008
Dissidia Final Fantasy Potion
La série des Final Fantasy est une institution au pays de la hairy. La sortie prochaine du jeu Dissidia Final Fantasy sur PSP dont j'en ai rien à faire a été l'occasion pour la firme Square Enix (développeur du jeu) de s'allier avec Suntory (compagnie productrice de boissons) afin de lancer une campagne Marketing assez monstrueuse. C'est ainsi qu'en allant acheter ma merde quotidienne au Konbini, j'ai pu apercevoir des sodas, dits "Potion", Dissidia Final Fantasy. Une bonne quinzaine de versions différentes classées en 2 catégories correspondant à 2 goûts : Chaos (canettes noires) et Cosmos (canettes blanches). Et il faut dire que cette stratégie marche parfaitement car je me suis fait baiser en beauté en m'en payant 6 sans pour autant être un fan de la série. Pire que ça ; après avoir vu la pub sur le net, j'ai de suite pris mon vélo et fait le tour d'une dizaine de Konbini afin de dénicher la version Final Fantasy 7... Les canettes des épisodes les plus populaires sont déjà introuvables ; un vrai phénomène de société qui marquera sans aucun doute l'histoire du pays.
Pour ce qui est de la boisson, le Chaos a une couleur bleutée et un goût de raisin, alors que le Cosmos est jaunâtre avec en gros un goût de Sprite plus sucré. Toutes 2 sont gazeuses et n'ont vraiment rien de spécial.
Le pays de la hairy, le lieu où les campagnes marketing agressent et poussent inévitablement à consommer toutes sortes de choses inutiles.
Et pour clôturer, la pub qui m'a régularisé...j'étais pas prêt :
18:32 Publié dans Japon | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : final, fantasy, dissidia, potion, japon, test
04/12/2008
Matsuri à Rits
Les étudiants japs sont des gens extrêmement impliqués dans leur vie universitaire. La jeunesse leur est très précieuse tellement ils me paraissent tous craindre la vie professionnelle et ses heures sup' non payés. Le basculement entre les deux mondes m'ont de même paru plus douloureux qu'en France (je sais pas si ça l'est tellement d'ailleurs en France) après en avoir parlé avec quelques personnes ayant fraîchement débuté leur carrière professionnelle.
Il y a quelques jours avait lieu le festival de Rits (l'université où je suis en échange) organisé par les cercles et les clubs. Deux jours de fête durant lesquels ces derniers avaient mis en place des stands dispersés partout dans le campus pour faire leur promo. J'ai été une fois de plus bluffé par l'organisation et le dévouement dont ont fait preuve ces japs. Malgrés la présence de tant de monde dans le campus, tous les évènements étaient parfaitement maîtrisés pour se dérouler correctement et à l'heure, les différents stands étaient parfaitement disposés et organisés, il n'y avait aucun débordement ni problème de circulation... Le conditionnement à la jap, il y a parfois du bon.
Le plus marquant dans tout ça restera, comme je l'ai dit plus haut, le dévouement des étudiants quant à leur vie étudiante. Ici, les cercles et (surtout) les clubs sont pris très au sérieux. Les étudiants qui en font partis s'impliquent vraiment et sont de vrais pros dans leur domaine. Les spectacles que j'ai pu voir n'étaient pas des petits spectacles d'amateurs, mais de vrais spectacles avec de vrais danseurs, des chorégraphies bourrées d'imagination, de vrais musiciens, de vrais chanteurs de musiques de merde jap... Il en est de même pour les cercles sportifs où les rencontres avec les autres universités (notamment pour le baseball) sont de véritables évènements pour tous les étudiants.
Ce dévouement crée bien entendu une barrière quasi-infranchissable pour les étudiants gaijins que nous sommes. D'abord, intégrer un club dans une université japonaise, c'est comme adhérer à une secte. Les étudiants dans les clubs ne vivent que pour ça, ne jurent que par leur club, et consacrent donc tout leur temps à ça. Un cher ami homosexuel de race blanche que je ne citerai pas en a fait d'ailleurs les frais, extrêmement motivé au départ, dégouté après quelques semaines par la mentalité sectaire qui s'en dégageait. Il a bien entendu arrêté. Pour ce qui est des cercles, il y a moins d'impératifs, mais ces derniers se formant en avril (l'année scolaire commence en avril au Japon), il devient assez difficile de les intégrer en septembre (qui est le milieu d'année du coup pour eux), les groupes étant déjà bien soudés et lancés dans différents projets. Mais aussi, pas mal nous font comprendre gentiment que nous ne sommes pas les bienvenus, probablement effrayés par la race horrible que nous représentons tous. Beaucoup (dont moi) ont tenté l'expérience, mais à ma connaissance, parmi plus de 100 étudiants étrangers, plus personne ne fait vraiment parti d'un cercle à l'heure qu'il est. De toute manière, il y a tellement d'autres choses à faire dans le pays qu'il devient impossible de s'investir dans un cercle comme il le faut.
Voici 2 petites vidéos du festival s'ouvrant sur de la musique de tarlouzes, la première offrant un rapide tour du campus et montrant un des nombreux spectacles (où l'on ne voit rien ici), la deuxième montrant quelques extraits d'un affrontement de Wrestling.
Il est nécessaire d'appuyer sur le bouton "HQ" pour avoir une qualité potable.
Tour des stands et un spectacle parmi d'autres :
08:19 Publié dans Japon | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : matsuri, rits, ritsumeikan, festival