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22/02/2009

Swap

Les échanges linguistiques au sein des universités sont un moyen formidable d'échange culturel. Intéressant principalement les filles hairy en recherche de males gaijins car c'est très tendance, et les mecs gaijins bas de gamme, le concept est très simple : le mec gaijin accepte de faire semblant d'apprendre sa langue à la jap moyennant une baise régulière. Un commun accord astucieux et très bien pensé permettant de satisfaire les 2 parties. La fille jap pourra en effet montrer à ses copines qu'elle est trop "oshare" (à la mode) car elle fréquente un mec gaijin ne l'aidant pas à progresser dans son étude de langue, alors que le mec gaijin de son côté, aussi hideux qu'il puisse être (ça ne change pas grand chose car il appartient à la race gaijin de toute façon), pourra se réjouir d'avoir enfin pu se satisfaire avec une fille de la hairy.

Mais parfois il y a des obstacles à cet échange. Parfois le gaijin est tellement hideux et naze que la fille de la hairy ne veut pas de lui. Une situation courante aussi est celle de la jap qui souhaite faire ce type d'échange mais annonce, une fois qu'elle rencontre le gaijin, qu'elle a déjà un copain. Le gaijin est alors perdu, mais finit par comprendre après une longue période de réflexion que la fille jap cherche uniquement à améliorer sa langue, chose dont il s'en contrefout car lui, ce qu'il recherchait, c'était une baise hairyenne pour pouvoir dire qu'il l'a fait.

Le service international de Rits (mon université partenaire qui ne l'est plus) possède un espace destiné à ce type de troc. Des élèves japs déposent leur annonce toujours très bien écrit en attendant la venue du gaijin civilisé qui saura leur apprendre des mots comme "trottoir", "chasse d'eau", ou encore "poubelle" en anglais.

 

Ci-dessous, quelques exemples d'annonces :

student1.jpg

student2.jpg


Le message est assez clair ici :
student3.jpg



Mon phrasé est caricatural jeunes gens.

12/02/2009

Eikaiwa

Les chaînes japonaises peuvent se résumer très facilement à un enchaînement de publicités niaises parsemées de temps en temps d'un ramassi de séries mal jouées (que j'aime), d'émissions de merde toujours en lien avec la bouffe et destinés à mettre en avant des pseudo stars refaits et sans talent grâce à des mises en scènes surjouées, et de journaux télévisés qui ne parlent uniquement que des non-évènements survenus au Japon. En effet, les journaux préfèrent relater 60 fois dans la même journée l'assassinat d'un chauffeur de taxi au pays de la hairy plutôt que de traiter un peu l'actualité internationale, sauf dernièrement pour vanter le charisme d'Obama ("kakkoiii!!!") et de son "Yes we can" sans pour autant essayer d'y comprendre grand chose.

La NHK (Nihon Hōsō Kyōkai) est l'entreprise publique qui gère les stations de radios et de télévision de service public japonais (wikipedia). De notoriété donc publique, la NHK est réputée pour proposer des chaînes un minimum intelligentes. Et c'est en effet le cas ; les chaînes de la NHK (2 hertziennes) diffusent des documentaires intéressants, des journaux télévisés normaux, des émissions moins connes que sur les autres chaînes, et même parfois des débats politiques.

Pourtant il y a quelques heures (vers 23h), alors que je regardais la NHK, je suis tomber sur cette émission destinée à réhausser l'anglais hairien (ne pas rater le final) :

 

16:39 Publié dans Japon | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : eikawa, niais, tv, nhk

03/02/2009

Intaanshippu

IMGP2642.JPGEn été 2008 j'ai effectué un stage dans une certaine entreprise jap spécialisée dans l'électronique. 2 mois durant lesquels j'étais un "marketing researcher" dans le département des "switch", soit un entrepreneur gaijin. Une bonne expérience dans une entreprise design et moderne typiquement jap avec ses vastes étages platoniques parsemés de bureaux, ses "salaryman" qui habitent très loin du lieu de travail et qui font des heures sups à n'en plus finir, son faible pourcentage d' "office lady" qui ont rarement au-dessus de la trentaine (oui car après le mariage et l'enfant, c'est le ménage et la cuisine à vie) et qui assurent les tâches à faible responsabilité. J'ai pu constater aussi à quel point les membres du personnel étaient dévoués à leur entreprise, que le travail ne semble pas être perçu comme une corvée, et que (presque) toutes les personnes présentes n'avaient travaillé toute leur vie qu'au sein de cette entreprise et pensaient y terminer leur carrière. Aussi, je ne les ai pas trouvé si travailleurs que ça, ils m'ont même paru pour beaucoup pas très productifs.

Par ailleurs, mon maître de stage ainsi que toutes les personnes de la section étaient des personnes très ouverts et très sympatiques.

Concernant mon boulot, mon maître de stage était toujours présent pour me donner des explications. Cependant le concept de stage à laIMGP2607.JPG française ne semble pas exister au Japon (dans les entreprises japs), ce que j'ai très vite remarqué en constatant à quel point mes objectifs étaient flous. Les membres semblaient aussi ne pas trop savoir quelles étaient les responsabilités qu'ils pouvaient léguer à un stagiaire de mon espèce.

2 mois enrichissants au final qui m'ont en plus de ça permis de me la jouer devant les touristes gaijin en allant au boulot en costar.

 

 

Ci-dessous, les grands moments d'une journée d'un entrepreneur gaijin :

 

15:48 Publié dans Japon | Lien permanent | Commentaires (5)